samedi 24 octobre 2009

comment remettre les choses en perspective





3 septembre 2009, courriel reçu de « alerte@asppi.com »
(la plus part des courriels reçu du site ASPPI ne sont pas signés, si ce n'est que par un prénom ou un pseudonyme)

Un membre de l'ASPPI vous signale sa découverte:



Bonjour à tous.



Je suis très béotien en Marcophilie et en conséquence très sous-équipé en catalogues spécialisés....Dans une collection très soignée, j'ai trouvé ces 3 planches avec ces 3 enveloppes:* lettre en port dû de St Pierre - Martinique) à Bordeaux 26/4/1828 Marque encadrée par Bordeaux. navire d'acheminement L'Alexandre verso cachet d'arrivée 22/6/1828* lettre en port dû de la nouvelle Orléans à Bordeaux 11/1/1839 Marque encadrée par Le Havre. navire d'acheminement Ville de Bordeaux cachet d'arrivée Le Havre 26/4/1839 * lettre en port dû de St-Denis (Ile Bourbon) à Nantes 22/12/1832 marque pays d'outremer cachet 7/4/1833 Nantes navire d'acheminement le Nisida capitaine Douville Quelqu'un pourrait-il me dire si ces pièces présentent un intérêt? où sont-elles référencés ? et quelle peut être leurs valeurs approximatives...

merci d'avance

cordialement



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Reçu quelques minutes plus tard : (ou comment remettre les choses en perspective)

Bonsoir,

J'ai quelques difficultés à comprendre ce type de question. Faites-vous une collection pour espérer gagner de l'argent ? Si c'est le cas, sachez que la philatélie n'a aucun avenir dans ce domaine. Il n'y a rien d'intéressant financièrement parlant. Seul votre plaisir de collectionneur est important, et il vous coûtera de l'argent, comme tout loisir, en fonction de vos possibilités financières et de vos envies.


Toute pièce a un énorme intérêt, si elle vous rend heureux quand vous la regardez et en fonction du passé qu'elle représente. Découvrir un pli, une oblitération, ,nous fait parfois faire de longs voyages (c'est là la richesse). J'ai pour ma part des pièces "qui ne valent peu" monétairement parlant, mais qui ont à mes yeux plus de valeur que des pièces "dites rares". Une belle lettre adressée à ma mère alors qu'elle avait 10 ans a plus de valeur qu'un timbre rare de l'expo Untel "dont j'ai quelque part rien à foutre", dont la seule valeur est d'engraisser quelques spéculateurs qui aimeraient dicter nos centres d'intérêt.

La philatélie est un émerveillement, une recherche, une découverte. Il n'est pas besoin d'aller chercher uniquement des pièces rares reconnues de tous. Il existe nombre de pièces rares sans valeur marchande actuelle. Elles n'intéressent personne, car non valorisées à leur juste prix, et sont pourtant plus difficiles que les pièces rares.

En résumé, une pièce intéressante est une pièce qui vous plaît et que vous avez envie de voir figurer dans votre collection. Sa valeur marchande est anecdotique. Je pense que beaucoup de valeur très prisées aujourd'hui ne vaudront pas grand chose dans quelques années ou décennies. Pour exemple : les marchands vendaient à la côte il y a quarante ans, aujourd'hui ils vendent à 50 % voire moins, demain ce sera 20 %.

Faites-vous plaisir, c'est tout.


Bien amicalement, SD



P.S.: (les photos des timbres et du pli n'ont aucun rapport avec le texte, il n'ont que pour objet d'agrémenter visuellement le texte)

jeudi 8 octobre 2009

TRADUCTION libre d’un article du journal LINN’S STAMP NEWS « COLLECTORS’ WORKSHOP » intitulé: « WHAT IS THE TRUE VALUE OF YOUR COLLECTION? »Texte de Janet KLUG
QUELLE EST LA VALEUR RÉELLE
DE VOTRE COLLECTION ?


Souvent, les philatélistes sont obsédés par la valeur de leur collection. Nous sommes envahis par une multitude de catalogues et de volumes de références qui nous donnent une valeur basée sur la condition et la qualité dans son ensemble. Les valeurs de catalogue sont le reflet de la valeur marchande du matériel en très bonne (very fine) condition qu’on voudrait se procurer.

J’ai souvent entendu des philatélistes qui ont utilisé les catalogues récents pour connaître la valeur de leur collection avant de les offrir à vendre. Après les avoir offertes à plusieurs marchands, ils se sont offusqués de se faire offrir seulement une fraction de leur valeur au catalogue. Ils accusaient à tord les marchands d’être malhonnêtes. Les philatélistes désappointés accusent, à tord, les marchands de collusion avec les éditeurs de catalogues qui gonfleraient les prix pour le plus grand bénéfice des marchands. La liste des plaintes est longue.

Si vous pensez finir vos jours à Tahiti en vous basant sur la valeur au catalogue de vos timbres, vous serez très désappointé. Disons que votre collection a une valeur au catalogue de 50,000 $. La valeur au catalogue n’est pas ce qui guide le marché. Le marché est guidé par l’offre et la demande. Si votre collection se compose de 250 000 timbres qui on toute la valeur minimale de 20¢, la valeur de votre collection, selon le catalogue, est de 50 000 $, pourtant la vente de cette collection ne vous rapporterait que quelques centaines de dollars.


Disons que votre collection est spécialisée et elle est évaluée à 50 000$ au catalogue. Mais les timbres que vous avez achetés étaient de qualité moyenne et sous la qualité optimum prévue au catalogue. Vous avez regroupé une collection qui sera difficile à vendre et qui ne rapportera qu’une fraction de la valeur au catalogue, si vous trouvez preneur. Rappelez-vous que pour rester en affaire, les détaillants doivent faire un profit raisonnable. Ils doivent calculer leur temps et leurs dépenses administratives que coûtent le fait d’être en affaire. (publicité, poste, assurances, service, travail, location, voyages, etc.)

Et pourtant, vous vous questionnez sur le fait, sûrement publié dans LINN’S, que la vente sur offre (encan) a rapporté plusieurs fois la valeur au catalogue, pourquoi cela ? C’est l’offre et la demande; la qualité et la condition ainsi que la rareté du matériel disponible sur le marché de la revente alors que la demande est forte, qui dépasseront le prix de vente anticipé.

Si vous cherchez à maximiser la valeur de votre collection afin d’obtenir le plus haut prix possible lors de la revente, alors je vous suggère d’acheter des timbres de grande qualité, de pays reconnus et les conserver dans cette condition. D’un autre côté, un bon nombre de collectionneurs, sinon la majorité, collectionnent pour le plaisir. Les catalogues sont consultés pour l’identification et l’information. On peut faire des échanges basés sur la valeur au catalogue et on utilise la valeur au catalogue comme guide pour l’achat de nouveau matériel. La vraie valeur de nos collections vient du plaisir de l’acquisition, l’enrichissement obtenu pour le développement de notre thématique et des rencontres que l’on fait lors de notre quête. Comment mettre une valeur là-dessus ?


Revenons à notre collection de 250 000 timbres de valeur minimale au catalogue. Oui, la valeur de revente de cette collection n’est pas énorme, mais pensez au plaisir du collectionneur à amasser ces timbres et les coller à leur place dans notre album, un par un. Si le propriétaire de cette collection prend le temps de chercher plus à fond pour certains de ses timbres, il acquière de nouvelles connaissances de valeur incomparable.

Vous doutez de mes propos ? Voyons quelques timbres communs; un timbre usagé de 3 pfennigs avec une valeur minimale de 20¢. C’est un timbre de Bavière, numéro 77 au catalogue Scott émis en 1911 montrant un homme barbu. Beaucoup de timbres nous montrent des hommes barbus, collection surnommée « Les vieux Barbus », une thématique très intéressante. Certains barbus sont plus intéressants que d’autres. Ce dernier, le Prince Régent Luitpold, qui a été nommé Régent bavarois, contre son gré quand son neveu le Roi Louis II a été invalidé pour continuer à régner. Quelques jours seulement après la nomination de Luitpold au poste de Régent, le Roi Louis II décédait. La succession devait revenir au plus jeune neveu de Luitpold nommé Otto, mais il fut déclaré aliéné et également invalidé pour régner.

Donc, Luitpold a régné comme Prince Régent de Bavière pendant 26 ans, jusqu'à son décès. Cette période est considérée comme les années d’or de la Bavière. Si ces timbres de Bavière n’avaient pas été au prix minimum du catalogue, je n’aurais jamais connu l’histoire de Luitpold et de sa drôle de famille. C’est un peu comme une opérette qui vit dans mon album. Cela vaut beaucoup plus que la valeur minimale au catalogue.

La Grande Bretagne a émis le premier timbre du monde en 1840. Le timbre était imprimé à l’encre noire et présentait l’effigie de la Reine Victoria. Il porte le surnom de « Penny Black », il n’a pas de valeur minimale au catalogue, mais compte tenu de son importance historique, le Penny Black est abordable pour la plupart des philatélistes. La Reine Victoria est la version féminine des « Vieux Barbus ». Elle apparaît sur plusieurs timbres de Grande Bretagne et de ses colonies durant son règne de 63 ans. Par exemple, un timbre peu dispendieux de cette Reine, le timbre officiel de 1 Anna émis en 1885, porte le numéro Scott O7 du Nabha, est fait à partir d’un timbre de l’Inde avec surcharge pour devenir un timbre de l’état indien du Nabha. Le Nahba, dans la région du Punjab, est inscrit dans le catalogue Scott dans La section « La Convention des États de l’Empire britannique en Inde », juste après la liste des timbres de l’Inde. Ce que cela signifie, c’est que l’état natal du Nabha était l’un des nombreux états qui avaient signé une entente avec le gouvernement britannique Indien qui leur permettaient d’avoir leurs propres timbres et leurs propres monnaies.

Chacun de ces états ferait une collection intéressante. Le Nabha est particulièrement intéressent à cause d’une poursuite légale du Maharaja Pratap Singh contre le joaillier de la couronne britannique, Garrard. La poursuite contre Garrard (avec un jugement royal jamais exécuté encore à ce jour) était à l’effet qu’il avait omis de retourner 175 diamants, 203 rubis, 11 perles, 256 émeraudes et 19 ensembles de colliers, bracelets et boucles d’oreilles. En 1997, une autre poursuite a été déposée au Punjab pour réclamer le fabuleux diamant Kohinoor qui est parmi les bijoux de la couronne britannique. Le commissaire de la Reine Victoria du district du Punjab l’avait acquis et envoyé à la reine.

Le diamant de 108 carats a été recoupé et exposé; éventuellement, il a été apposé sur la couronne de la reine Élizabeth, qui est exposée à la tour de Londres. Mais la question demeure entière, est-ce que le diamant a été acquis légalement par le commissaire du Punjab ? Qu’en est-il des autres pierres précieuses qui garnissent la couronne de la Reine Victoria sur ce timbre ? À qui appartiennent-ils réellement ? Un autre mystère philatélique.

Selon la « National Geographic Society » seulement 17 pour cent (%) des américains peuvent trouver l’Afghanistan sur une carte géographique et 11 pour cent (%) des jeunes américains ne peuvent trouver les États-Unis sur une carte géographique. Ce manque de connaissance géographique peut être facilement réglé sans peine par la philatélie avec des timbres de peu de valeur.

La rédactrice de ce texte nous raconte que: "lorsque mes neveux et nièces étaient jeunes, ils venaient passer plusieurs jours chez moi durant les vacances d’été. Je prenais une carte du monde fournie par « National Geographic » et une boite de timbres en vrac et on jouait au jeu de la carte géographique. Les jeunes plongeaient la main dans la boite de timbres et en sortaient une poignée. En premier ils cherchaient à identifier le pays sur le timbre en utilisant les indices disponibles comme la monnaie, les armoiries ou le drapeau. Je me rappelle très bien un de mes neveux avait pigé un timbre de l’Inde sur lequel était marqué 3 pies (comme tartre, en anglais). Il s’écria « tu veux dire qu’ils avaient à faire cuire 3 tartes pour avoir ce timbre ». Nous avons passé beaucoup de temps à penser dans quelle sorte de monde nous vivrions si nous devions faire nos achats en payant avec des tartes, des palettes de chocolat ou de la crème glacée".

L’objectif de ce jeu est de savoir qui peut trouver le plus de pays reliés aux timbres pigés et les localiser sur la carte géographique. Les règles peuvent changer au gré du jeu. On peut se concentrer sur les pays d’Afrique, et trouver si le Togo et le Tonga sont sur le même continent et s’ils sont des pays différents d’Afrique.

C’est un jeu que vous pouvez jouer avec vos enfants et vos petits enfants. Les enseignants peuvent s’en servir dans les travaux scolaires afin de faire échec aux lacunes géographiques ci-haut mentionnées. C’est plaisant et les enfants ne réalisent même pas qu’ils étudient. Quelle valeur pouvez-vous donner à cela?

Un timbre de Bosnie Herzégovine de 10 Heller carmin, montrant un paysage et portant le numéro Scott 35 émis en 1906, d’une valeur minimale de 20¢. Ce timbre provient d’une superbe série de 16 gravures. Celui-ci montre la vallée de Vrbas. Les autres timbres de la série montrent d’autres paysages de la Bosnie et les charmes des vieux pays. Le catalogue Scott nous donne quelques informations intéressantes sur ces timbres. Ils peuvent être collectionnés dans une variété de perforations incluant la variété dite « compound » dans laquelle chaque côté du timbre à une dentelure différente. Ils existent également non dentelés. Ceux qui cherchent à monter une collection de variétés peu dispendieuses seront bien servis par cette série et ils s’en souviendront toute leur vie.

Peu importe, pour moi, la vraie valeur de cette série réside dans la beauté scénique illustrée dans cette série. Qui peut dire à la vue de ces scènes bucoliques émises pendant la période d’administration austro-hongroise que la première guerre mondiale était sur le point d’éclater suite à un projectile assassin en Bosnie? Or, quelques années plus tard la Bosnie sera intégrée à la Yougoslavie et en 1991 la Bosnie était de retour à l’avant scène à cause d’une guerre civile sanglante entre les communautés serbes, croates et musulmanes.

Un quatrième exemple : Les timbres fiscaux de l’ancienne colonie anglaise de la Guyane britannique maintenant la république indépendante de Guyane d’Amérique du sud montrant trois différentes couleurs du 2¢. Les timbres sont identiques sauf pour la couleur. J’ai trouvé ces timbres en quantité dans un lot que j’ai acheté, il y a plusieurs années. Je me demandais ce que je pourrais faire avec plus de 50 timbres identiques, et je me le demande encore. Je n’ai trouvé d’autre utilité que de les aligner comme des soldats, côte à côte dans un album de rangement. Mais il est fort intéressent de les observer pour leurs variétés de couleurs et leurs grandes variétés d’oblitérations.

J’en ai plus de 500 qui sont évalués au catalogue entre 20¢ et 90¢ ce qui signifie que j’ai une valeur de près de 100$, vrai ? FAUX, je suis sure que je ne pourrais même pas avoir 10% de ce montant, spécialement si on tient compte de la variation de qualité de ces timbres et des oblitérations fiscales qu’on y trouve, qui sont moins désirables selon certains. Dans ce quatrième exemple nous avons le numéro Scott 132 de couleur lilas et orange, le numéro 133 de couleur lilas et rose et le 134 de couleur violette et noir sur rouge. La valeur totale au catalogue de ce trio est de 1.35$, mais l’histoire que ces timbres peuvent conter, quelle en est sa valeur ?

Des questions me trottent dans la tête. Pourquoi tant de timbres de différentes couleurs émis en si peu de temps avec la même valeur nominale ? Pourquoi une citation de « Horace » en latin : « Damus petimusque vicissimi » (nous donnons et recevons en retour) apparaît au-dessus du voilier? Et quel est ce voilier ?

Il y a beaucoup de marques postales différentes sur ces timbres, elles aussi ont sûrement une histoire à raconter. Il y a définitivement des mystères à éclaircir ici. Et quand j’aurai réussi à les résoudre, j’aurai toujours une valeur au catalogue de 1.35$. Mais pensez à la valeur qu’ils auront pour moi.

En considérant combien vaut votre collection et sa valeur marchande, il est plus important de considérer ce qu'elle vous a rapportée pendant que vous la possédiez plutôt que ce qu'elle pourrait rapporter quand vous la vendrez.

lundi 28 septembre 2009

LES SURIMPRESSIONS
POURQUOI ??
Bonjour à tous, aujourd'hui je vais vous introduire au monde merveilleux des surimpressions et autres marques particulières apposées sur les timbres-poste.

Les surimpressions existe depuis aussi longtemps que la philatélie. Ils consistent en des modifications apportées aux timbres originaux par l’ajout de textes ou de chiffres, d’emblème ou de marques sur les émissions existantes. Le procédé peu être manuel, avec cachet ou par surimpression.

Il en existe différents types, les plus communs sont ceux qui modifient la valeur nominale du timbre de base, appelé «surcharge» pour utiliser le matériel en main lors d’un changement de tarification.










Il existe également les «surimpressions» qui regroupent la plus part des autres types d’impression sur les timbres poste. Ceux-ci existent pour différentes raisons, comme : le changement de nation, l’occupation par les forces armées, l’annexion du pays par un autre, l’indépendance d’un pays, la commémoration d’événements spéciaux, l’ajout de taxes, la surimpression privée (parfois pour les mêmes raisons d’utilisation que les perfins), la modification du type d’utilisation de la vignette, la propagande, l’utilisation Officiel par les gouvernements, l’utilisation des timbres poste dans des colonies, l’ouverture de bureaux à l’étranger, etc.




Enfin, la troisième catégorie appelée également les « P.O. », c’est-à-dire les pré-oblitérés utilisés pour l’envoie « en nombre » du courrier, et ce, afin de maximiser le traitement de ce grand débits de courrier par la poste (revue, journaux, publicité, etc) .

Il y a aussi le timbre d'appellation « MIXTE » car il comporte plus d’une catégorie de modification. Évidemment, comme dans les autres secteurs de la philatélie, il existe des erreurs, des particularités et des variétés.

dimanche 27 septembre 2009




Curriculum philatélique




Né à St-Jérôme, dans les Laurentides, en avril 1946 dans une famille ouvrière; je suis le dernier de 4 enfants. J’ai eu la chance d’avoir un père philatéliste qui nous a tous initiés très jeunes à ce loisir formateur. Si j’ai bien réussi mes études c’est en grande partie grâce aux connaissances acquises par ce passe-temps formidable. Toute ma jeunesse j’ai été en présence de timbres-poste, d’albums, de documents philatéliques. J’ai développé une curiosité naturelle face à ces petites icônes qui nous présentaient tant de pays lointains inconnus pour nous, d’animaux fabuleux, de grands personnages, d’évènements joyeux, d’autres tristes, de métiers inconnus et tant d’autres sujets formateurs.



Après le mariage, des études en loisir et en animation, nous avons élevé nos enfants dans la même optique d’ouverture vers le monde extérieur. Lorsque nos enfants sont partis à la découverte du monde, j’ai senti que le temps était venu de renouer avec mon principal loisir de jeunesse. Depuis ce temps (1989), je consacre mes efforts et mes temps libres à la découverte de tous les aspects de la philatélie. J’ai acquis des connaissances approfondies en philatélie canadienne dans tous les aspects. Je me suis également penché sur la compréhension des « perfins » et des « préoblitérés », des « surcharges et des surimpressions » d’ici et d’ailleurs.

Ma formation en loisir m’a donné les outils nécessaires afin de vulgariser, pour le plus grand nombre, cette passion aux mille facettes. Ceux qui ont vu mes nombreuses expositions savent que mes intérêts variés dénotent mon attachement à la formation et à l’information sur des sujets méconnus de la philatélie : les marques postales canadiennes, les perfins, les préoblitérés, les variétés, les thématiques, etc.

Mes réalisations :

En 1994, j’ai rejoint Louis-Georges Dumais pour former le Club philatélique « les Timbrés » de Boisbriand. J’ai été, tour à tour, secrétaire trésorier, vice-président aux finances, président et directeur. M. Dumais et moi, avons tout fait pour que le Club soit connu et reconnu dans son milieu et dans le monde philatélique. En janvier 2008 je démarrais le « Club Philatélique St-Faustin-Lac-Carré ».

En 2002, je recevais, des mains du président, le « Certificat du mérite philatélique » de la Fédération Québécoise de Philatélie. J’ai reçu des dizaines de certificats et de médailles pour mes expositions présentées tant au niveau local, régional que provincial.


J’ai voulu faire plus pour la compréhension de ce loisir, donc en plus de mes expositions informatives j’ai réalisé plusieurs traductions libres de textes anglophones afin que mes amis unilingues francophones puissent aussi avoir accès à des documents en français reflétant la réalité philatélique nord américaine et québécoise. J’ai donc traduit : les 55 pages d’introduction des catalogues « Scott’s international », j’ai aussi traduit des textes techniques trouvés sur le net, de nombreux articles de « Linn’s stamp news », de « Scott monthly », de « American philatelist » et plusieurs autres.

J’ai rédigé un document de référence sur les « Timbres officiels du Canada » comportant une liste de vérification. J’ai rédigé une liste de référence francophone sur la série du Centenaire traduisant, en partie, le livre anglophone de Robin Harris. J’ai compilé une liste de référence des surcharges et surimpressions des timbres du monde. J’ai aussi publié plusieurs articles dans le journal du Club de Boisbriand.


Mes implications :

En plus des postes occupés au sein des clubs philatéliques précités, j’ai aussi été responsable logistique et technique lors des expositions provinciales Quoffilex 2000, Ophilex 2004 et Ophilex 2008. Tâche qui consistait à la réalisation physique et technique de ces évènements, incluant : les locaux, le matériel et le personnel. J’ai également participé à la réalisation de toutes les expositions locales « Boisphilex ». J’ai aussi été, jusqu'à tout récemment, l’encanteur attitré du club de Boisbriand. À Boisphilex 2008 j’ai présenté une conférence sur les marques postales canadiennes. Avec le Club de St-Faustin, je participe aux activités de la Fédération.

En mai 2009 j'ai été élu au sein du conseil d'administration de la Fédération Québécoise de Philatélie (FQP) . J'en suis actuellement le premier vice-président. J'ai eu comme mandat de représenter la Fédération au sein du comité organisateur de l'exposition OPHILEX 2010 (compétition de type olympiade). j'ai pris en charge l'aspect technique de la réalisation sur le terrain.